La propagation du scolyte est associée au changement climatique, la crise s'annonce donc structurelle. Elle affecte en premier lieu les propriétaires forestiers publics et privés. C’est un coup du sort prompt à les décourager et à les affecter dans l’attachement qui les lient à leurs forêts. Alors que nous avons besoin d’eux pour investir dans la forêt pour l'adapter au changement climatique.
En effet, traditionnellement peu valorisé, le bois scolyté représente une dépréciation importante de leur patrimoine économique. Cette tradition est à combattre car le bois scolyté, une fois classé, est propre à un usage structurel et noble.
Mais ce n'est pas seulement une crise forestière. Les bois scolytés altèrent les paysages, impactent leur attractivité et donc le tourisme, ils réduisent les fonctions de protection de la forêt ce qui peut menacer des infrastructures, séchés et laisser en forêt ils constituent une réserve de combustible pour les incendies et réduisent la capacité de séquestration du carbone des forêts et ils transforment, à terme, la biodiversité.
Les acteurs locaux ont besoin de se coordonner entre eux, de mettre en place les modalités pour récolter et valoriser au mieux les bois scolytés et de sensibiliser les professionnels et la population à leur utilisation.